Kyôto

Jeudi 29 Juillet:

Le matin, départ pour Kyoto.

Vers midi, à peine arrivée, je visite la Kyoto Tower qui se trouve juste en face de la gare.

C'est une tour depuis laquelle les nombreux touristes peuvent voir la ville, avec ou sans longue-vue. 

J'imaginais Kyoto comme une ville assez ancienne, mais en fait c'est plutôt une ville moderne parsemée de temples, comme on le voit sur cette photo :

malheureusement ce jour là il pleuvait, mais je ne me vais pas me plaindre : c'est un des seuls jours de mon voyage où j'ai eu de la pluie !

Après avoir admiré la ville sous toutes ses coutures, je rejoins Sari ma correspondante japonaise au nord de Kyôto, puis nous allons au sanctuaire Kamigamo. C'était assez sympa, mais vu que j'avais encore ma valise avec moi, ce n'était pas très pratique sur le gravier...

Nous passons ensuite déposer les bagages à l'hôtel, puis faire un petit tour dans les magasins. Sari avait réservé l'hôtel pour moi, et elle a bien choisi, c'était un petit hôtel avec chambre et petit dejeuner "à la japonaise" très sympa. :)

Le soir, petite balade dans le quartier de Gion (le "quartier des geishas"... mais je n'en ai croisé aucune) avant de visiter un autre sanctuaire, le Yasaka Jinja. A ce propos Sari m'a appris une chose bien utile : beaucoup de temples sont ouverts tard le soir (voire la nuit), c'est tout aussi sympa à visiter et il y a moins de touristes. 

Avant de rentrer à l'hôtel, je découvre le sushi bar : sympa, bon et pas cher (en tout cas si l'on n'a pas un énorme appétit). Dans les sushi bars, des assiettes de divers sushis et makis (et éventuellement d'autres plats) défilent sur des tapis roulants, et l'on se sert de ce qui nous tente. Si l'on souhaite commander un plat qui n'est pas sur le tapis, il suffit de passer commande via un écran tactile, et un petit Shinkansen (TGV) vient illico presto nous servir. A la fin, le ou la serveur/se compte le nombre d'assiettes de telle ou telle couleur, et fait l'addition. chaque assiette coûte en moyenne 100 à 200 yens.

 

Vendredi 30  Juillet:

Comme je l'ai dit plus haut, l'hôtel où je séjourne est un hôtel avec une chambre et un petit dejeuner à la japonaise...

j'ai donc eu droit ce matin à du poisson grillé, un bol de riz, de la soupe miso, du tofu, du nattô et un oeuf qui avait l'air... totalement cru.

Comme le poisson grillé est préparé avec de la sauce soja un peu sucrée, en fin de compte ça passe bien le matin. Par contre je n'ai pas pu avaler l'oeuf cru ni le nattô...

Une fois bien réveillée par ce petit déjeuner, je pars au Palais Impérial avec ma correspondante. Je n'ai pas trouvé ça génial : on fait beaucoup de marche pour ne pas voir grand chose au final. Je n'ai donc pas pris beaucoup de photos, voici simplement la porte d'entrée :

Heureusement le château Nijo est déjà plus sympa avec ses douves vertes, ses petits ponts et sa verdure.

Mais le meilleur endroit de la journée reste le Kinkakuji (ou pavillon doré), très beau et avec un jardin assez grand pour se promener quelques heures. 

après ces visites, Sari me fait essayer le karaoké: celui où on est allé n'était pas très cher, mais il n'y avait pas beaucoup de chansons que je connaissais. Peu de chansons françaises, à part celles d'Edith Piaf - pas faciles à chanter - ou de Françoise Hardy (tous les garçons et les filles) dont je ne connaissais pas du tout les paroles. Pour ce qui est des chansons anglophones, il y avait des grands classiques comme les Beatles ou Mickael Jackson (pas facile à chanter non-plus ^^), mais pour les chansons japonaises je n'en connaissais que très peu qui étaient dans le répertoire. Bref, le répertoire de chansons s'arrêtait en général aux années 70 (80 au mieux), mais au moins j'ai essayé le karaoké !

à côté du karaoké, il y avait un Game Center où nous avons également passé une petite heure. Dommage que ça soit si rare en France (je n'en connais qu'un seul à Paris).

Le soir, nous allumons des petits feux d'artifice près de la rivière Kamogawa, qui traverse Kyôto. Ce ne sont pas de vrais feux d'artifice, évidemment, mais des sortes de petits bâtonnets à allumer, que l'on trouve partout dans les commerces au Japon. ça ressemble un peu à nos bougies qui pétillent :

Samedi 31 Juillet :

le matin, visite du sanctuaire Heian Jingu, très joli, avec beaucoup de verdure et un grand étang où nagent carpes et tortues. Le portail à l'entrée du sanctuaire est légèrement surdimensionné :

 

il y a de la vie dans l'eau... et des espèces que je ne connaissais pas ! (pour ceux qui ont repéré la tortue en haut à droite, il s'agit en fait d'une "tortue molle du Nil"... on se demande ce qu'elle fait au Japon ! ;) )

Puis nous avons visité le Kiyomizu Dera, un temple assez sympa, avec une belle vue. 

en redescendant, nous avons croisé un groupe de pelerins.

et une "geisha" (que je pense plus être une geisha "attrape-touriste" qu'une vraie geisha... mais bon au moins ça fait une photo souvenir !)

à midi, je teste les udon (soupe de nouilles), et en dessert un Yatsuhashi, gâteau triangulaire au matcha, une spécialité de Kyôto que j'ai trouvé délicieuse. 

l'après-midi, nous allons au Fushimi Inari Jinja, le sanctuaire du dieu renard...

plutôt cool ce dieu

c'est un endroit vraiment superbe, avec une atmosphère vraiment différente des autres temples. 

Dans ce sanctuaire (comme dans d'autres) on peut faire un Omikuji : on choisi au hasard dans une boîte un papier ou un bâtonnet où est inscrit un numéro, et ce numéro renvoie à une note qui nous dit si nous aurons de la chance ou du malheur etc.
 

J'ai donc essayé et je suis tombée sur le numéro 21, qui me dit que j'aurai de la chance:

voici ce qui écrit en japonais, et que j'ai essayé de traduire :

このみさとしは、一家繁栄所願成就の兆である。何事につけ思うま、であるが、油断せずに精進しないと、掌中の玉失うことがある。= Cette année, il y aura dans votre maison/foyer un signe de réalisation de vos voeux de prospérité. [Cela arrivera] en pensant fort à votre souhait, mais si vous ne vous dévouez pas avec zèle, vous pourriez y perdre la prunelle de vos yeux. 

Bon en gros le but c'est de convaincre les fidèles de venir plus souvent prier au sanctuaire... ^^

autour de ce sanctuaire, il y a également d'autres divinités-animales. Je vous présente le dieu cheval :
 

et la déesse grenouille (moins stylée) :

sans oublier les chats qui se balladent un peu partout tranquillement:

Dans ce sanctuaire, il y a beaucoup de touristes, et j'ai croisé beaucoup de Français. Je me suis bien gardée de dire que j'étais moi-même française, et ça m'a amusée d'entendre des conversations assez déplacées et des "on peut dire ce que l'on veut, de toute façon personne ne nous comprendra ici"... :)

En tout cas, pour visiter ce sanctuaire il vaut mieux être en forme et ne pas avoir peur de grimper et descendre des escaliers sans cesse : le Fushimi Inari Jinja empiète sur la montagne, et il faut bien compter une après-midi entière pour en faire le tour. De plus, il vaut mieux prévoir d'emporter plusieurs bouteilles d'eau, car les boissons sont hors de prix une fois que l'on s'enfonce un peu dans la montagne (hé oui, les vendeurs de boissons en profitent, ils savent bien que les visiteurs se fatiguent vite surtout en été, et n'ont pas le courage de redescendre le chemin qu'ils ont mis deux heures à gravir pour aller acheter une boisson à un prix correct). De même, il y a peu d'endroits où l'on peut s'asseoir gratuitement : il n'y a presque aucun banc à part ceux des quelques cafés qui sont sur le parcours, et on n'hésite pas à vous dire que vous gênez si vous vous asseyez sans commander une boisson hors de prix. Et il est impossible de s'asseoir en plein milieu des escaliers, puisqu'ils sont assez étroits (en tout cas si on s'assied à deux) et qu'il y a beaucoup de passage.

C'est donc assez fatiguée que je suis rentrée à l'hôtel, j'en ai donc profité pour enrichir ma culture grâce à la télé japonaise... 

Haaaa la télé japonaise... c'est beaucoup de pubs, beaucoup d'écritures de toutes les couleurs qui piquent les yeux, beaucoup d'émissions à la con (mais bon, on a probablement autant en France). Cela dit il y a quand même quelques émissions qui sauvent la mise, heureusement...